Jean Léon BOUTIN, mon arrière-grand-oncle paternel, Mort pour la France
cturpault | Publié le |
Vous êtes-vous déjà demandé si un de vos ancêtres avait combattu pendant la Première Guerre mondiale, ce qu’il avait pu y vivre, et si malheureusement n’en était pas revenu sain et sauf. C’est en me posant cette question que j’ai appris à connaître un arrière-grand-oncle, Mort pour la France en 1918.
Voici en quelques mots ce que j’ai pu retracer de sa courte vie.
Mais avant de commencer, c’est maintenant une habitude, je vous replace les protagonistes principaux dans un extrait d’arbre généalogique.
Je vais vous conter l’histoire de Jean Léon BOUTIN, petit frère de mon arrière-grand-mère paternelle, Léonide BOUTIN, ma Sosa n°9.
Jean Léon BOUTIN naît le 20 avril 1886 à Tigné, commune de Maine-et-Loire. Il est le dernier enfant de la fratrie déjà composée de quatre filles, dont l’aînée, mon arrière-grand-mère Léonide.
Il est le fils de Jean BOUTIN et Léonie TAILLÉE, cultivateurs tous les deux. Souvenez-vous, ce couple ne vous est pas inconnu puisque c’est celui inhumé dans la tombe de mon article La sépulture retrouvée. En le lisant, vous découvrirez pourquoi les parents de Jean sont, dans l’extrait d’arbre, Louis et Léonide, et dans son acte de naissance, Jean et Léonie.
Acte de naissance de Jean Léon.
(Archives départementales de Maine-et-Loire – état civil – Tigné – Naissances, mariages, décès – 1883 / 1892 – cote 6E348/15 – vue 55 sur 177)
En 1906, l’année de ses vingt ans, Jean fait ses classes à Cholet, sous le matricule de recrutement 201.
Comme tous ses camarades, Jean a le droit à un signalement précis : cheveux et sourcils châtains, yeux bleus, front ordinaire, bouche et nez moyens, menton rond et visage ovale. On lui attribue un niveau d’instruction générale de 2, il sait donc lire et écrire.
Dans un premier temps, en 1908, Jean est exempté pour cause de « faiblesse et endocardite ». Mais, quelques années plus tard, la Première Guerre mondiale éclate, et selon le décret du 9 septembre 1914, les réformés et exemptés des classes de 1887 à 1909 inclus sont rappelés devant le conseil de révision. Lors de celui-ci, Jean est reconnu bon pour le service armé.
Étant devenu apte, il est rappelé à l’activité par le décret de mobilisation générale du 1er août 1914, et débute sa campagne contre l’Allemagne le 20 février 1915, affecté au 169e régiment d’infanterie sous le matricule 8819.
Fiche matricule de Jean BOUTIN.
(Archives départementales de Maine-et-Loire – registres matricules – Cholet – 1906 – cote 1R1305 – vue 62 sur 476)
Décret du 9 septembre 1914 publié au Journal officiel de La République française du 10 septembre 1914.
(Site Gallica – BnF – Journal officiel de la République française – 10 septembre 1914 – page 7881)
Le 27 mai 1917, au Mont-sans-Nom dans la Marne, Jean est blessé par balle au pied et à la cuisse gauche (plaies en séton(1)). Les journaux des marches et opérations des corps de troupe de son régiment nous permettent de découvrir dans quelles circonstances.
Extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 169e régiment d’infanterie.
(Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 169e RI – cote 26 N 707/8 – du 1er janvier au 27 mai 1917 – vue 57 sur 58)
« 27 Mai
À partir de 3 heures, l’ennemi bombarde violemment
nos premières lignes par obus de tous calibres, nos lignes
arrières et notamment les secteurs des Régts (2) placés
à notre gauche (101e ayant relevé le 317e) et à notre droite (168e).
Vers 6h30, ce bombardement atteint une grande intensité
et fait pressentir une attaque ennemie.
Nos batteries effectuent des tirs de contre préparation
offensive sur les positions adverses et tout particulièrement
sur les parallèles de Moronvilliers.
Dès 7h50, en vue d’une attaque de l’ennemi, les dis-
positions suivantes sont prises : par suite de la prise
de commandement du régiment par le chef de Btn(3) Gout,
en l’absence du Lt (4) Colonel en permission, le Capne(5) Blin
prend le commandement du 1er Btn.
Une section de mitrailleuses de la C.M.1 (6) est envoyée
au B.195 dans le boyau du M(on)t Sans Nom ; le 1er Btn
est alerté.
À 8h30 un message, par coureur, venant du P.C.(7) Batteries
(3e Btn) informe que la position du Téton (Régt de gauche)
est prise par l’ennemi. Une demande de barrage est
faite par le Cdt(8) de la 9e Cie(9), en liaison directe avec le
Régt de gauche attaqué. »
Extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 169e régiment d’infanterie.
(Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 169e RI – cote 26 N 707/8 – du 1er janvier au 27 mai 1917 – vue 58 sur 58)
« À 9h30, le Cdt du 3e Btn signale que les Allemands
sortent des bois de la cote 179 et se portent dans la
direction du Téton, par les cheminements des pa-
rallèles de Moronvilliers. Ce renseignement
est transmis immédiatement à l’artillerie avec
ordre d’agir.
À 9h40, le Colonel Cdt l’Infie(10) Divisionnaire
donne l’ordre d’occuper les réduits de la ligne de cou-
verture d’artillerie. Cet ordre est transmis immé-
diatement au Capne Cdt le 1er Btn.
À 9h45, le Lt Colonel Cdt le 168e d’Infie (Régt de
droite) téléphone que l’ennemi a mordu sur la
tranchée de 1ère ligne sur une longueur de 50 m(ètres).
À 10h15, le Capne Cdt le 3e Btn téléphone
qu’une contre-attaque française gagne du terrain
sur les pentes S – E du Téton, dans la direction
N – E.
À 10h20, l’aviation ennemie étant, pendant
l’attaque, maitresse de l’air et mitraillant notre
1ère ligne, une demande d’avions est faite à
l’Infie Divisionnaire.
À partir de 10h30, l’action se continue toujours
aussi vive, l’ennemi bombardant avec violence
nos positions du Mont-Sans-Nom et notre
première ligne.
L’intensité du tir ne commence à décroître
que vers 21 heures et cesse vers 22 heures.
Le reste de la nuit assez calme. »
Extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 169e régiment d’infanterie – carte du théâtre des opérations datée du 20 mai 1917.
(Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 169e RI – cote 26 N 707/8 – du 1er janvier au 27 mai 1917 – vue 53 sur 58)
Carte topographique IGN de la zone de combat.
(site Géoportail)
À l’issue de cette journée de bataille, il est fait état, dans le journal, de trois tués, neuf blessés, dont à priori Jean, un évacué malade et quatre indisponibles(11).
Le 21 juin 1917, Jean est cité à l’ordre du régiment, citation n°273 dans laquelle Jean est un « soldat courageux et dévoué, s’est toujours fait remarquer par sa bonne volonté, notamment à Verdun (juillet et décembre 1916), et dans un secteur particulièrement bombardé où il a été blessé (avril, mai) en Champagne ». Il reçoit alors la croix de guerre avec étoile de bronze.
Extrait de la fiche militaire de Jean BOUTIN.
(Archives départementales de Maine-et-Loire – registres matricules – Cholet – 1906 – cote 1R1305 – vue 62 sur 476)
Croix de guerre (l’étoile de bronze est apposée sur le ruban normalement)
(Site du Ministère des armées – Les décorations – document PDF du Major André LE BODIC)
Le 3 avril 1918, Jean, soldat de 2e classe, est affecté au 4e régiment d’infanterie sous le matricule 522.
À partir de mai 1918, le 4e régiment d’infanterie est organisé comme suit : (12)
- 1er bataillon : 1ère, 2e et 3e compagnies, compagnie de mitrailleuses n°1,
- 2e bataillon : 5e, 6e et 7e compagnies, compagnie de mitrailleuses n°2,
- 3e bataillon : 9e, 10e et 11e compagnies, compagnie de mitrailleuses n°3.
Le 6 septembre 1918, Jean est « tué à l’ennemi » à Breuil, dans la Marne, selon l’avis officiel du 24 septembre 1918.
Là encore, les journaux des marches et opérations des corps de troupe (JMO), de son régiment, nous permettent d’en savoir plus au sujet de la bataille ayant conduit à son décès.
Déclaration de décès de Jean BOUTIN.
(Site Mémoire des hommes – dossier individuel Mort pour la France, fiche de déclaration de décès du corps d’armée, cote C441113R)
Extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 4e régiment d’infanterie.
(Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 4e RI – cote 26 N 577/1-5 – vue 121 sur 166)
Extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 4e régiment d’infanterie.
(Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 4e RI – cote 26 N 577/1-5 – vue 122 sur 166)
Extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 4e régiment d’infanterie.
(Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 4e RI – cote 26 N 577/1-5 – vue 123 sur 166)
« 6 septembre
Le régiment attaque à 13 heures en
direction générale du moulin de Roucy
avec 2 bataillons en première ligne.
1er bataillon Cdt Miquel et
35e B.T.S.(13) Cdt Génot.
3e bataillon en arrière de la droite des
américains (28e D.I.U.S.(14)) 111e régiment
d’Infanterie.
2e bataillon en réserve de régiment.
Le 1er bataillon continue son attaque
de la veille sur son objectif initial (côte
180 région du Grand Hameau) depuis la
route de Courlandon – Romain exclue
jusqu’à la tête du ravin à l’ouest de la
cote 180.
Le 35e B.T.S. attaque à droite du 1er btn
du 4e de manière à relier l’action de ce
dernier avec celle du 329e R.I.(15) auquel
il doit ouvrir la porte de Breuil.
Le 35e B.T.S. attaque entre la route
Courlandon – Romain exclue et la Vesle
et doit progresser sur l’axe de marche
Huit-Voisins Romain ; liaison à droite
avec le 329e.
Le 3e bataillon doit progresser en direction
de l’arbre de Romain derrière la droite
des américains.
P.C. du Colonel : Courlandon près de
l’église.
L’attaque se déclenche à l’heure
prévue ; au départ de nombreuses
mitrailleuses se font entendre.
Le 111e R.I.U.S. atteint le premier
son objectif initial. Une contre-attaque
ennemie déclenchée à la jonction
franco – américaine fait refouler
légèrement les postes avancés américains.
La contre-attaque brisée, le front se
stabilise.
Le 1er bataillon s’empare brillamment
de la cote 180 même dépasse ce point.
Par contre la droite n’avance que
difficilement, les tirs d’enfilade venant
de la direction de Breuil et du Mont
Ferré ont arrêté presque dès le début
sa progression, la manœuvre des tirs
d’artillerie bien ajustés sur ces points
dangereux n’en ont pas raison. Cet
arrêt dans le mouvement de la droite
fait stabiliser la gauche elle-même.
Tout le front ne rencontre qu’une
ligne continue de mitrailleuses et
de mitraillettes. C’est alors qu’ordre
est donné d’arrêter le mouvement
offensif et de s’organiser sur le terrain
si brillamment conquis.
Au cours de l’attaque le Lieutenant
Nourry(16), magnifique de courage,
tombe un fusil à la main (présumé
tué) (2e Compagnie).
Le s/lieutenant Noailhat(17) est blessé
en quatre endroits du corps.
Les pertes à la 2e Cie s’élèvent à :
Tués : 1 sergent, 2 caporaux, 10 soldats.
Blessés : 3 sergents, 4 caporaux, 13 soldats.
Intoxiqués : 2 soldats
Présumés tués : 1 officier – 1 soldat
Total 37
Les pertes à la 1ère Cie s’élèvent à :
Tués : 1 sous-officier, 8 hommes.
Blessés : 1 officier ‘+, 2 sous-officiers, 7 hommes.
‘+ (s/lieutenant Barbelet blessé)
Total 19
Au 35e B.T.S. les sous/Lieutenants
Balbret(18) et Thiriet sont blessés.
Au cours de la nuit le régiment
s’organise en profondeur. »
Vraisemblablement, Jean appartenait au 1er bataillon puisque les pertes humaines sont uniquement dans les 1ère et 2e compagnies. Dans un premier temps, il est inhumé au cimetière militaire de Romain dans la Marne, dans la tombe n°38.
Son décès est transcrit dans les registres d’état civil de sa dernière commune de résidence, Tigné en Maine-et-Loire, le 31 mars 1919.
Acte de décès de Jean Léon transcrit le 31 mars 1919.
(Marie de Tigné – état civil – registre de 1919, acte n°7)
« N°7 Décès de
Jean Léon
Boutin
Le 6 septembre 1918
Mort pour la France
transcription opérée par
nous Bouché Joseph faisant
fonction de Maire, le 31 mars 1919
[signature : Bouché J.]
Suite
+——————————————
neuf
Un mot rayé et mot
sauté, approuvés
[signature : Bouché J.]
+——-
L’an mil huit cent dix-huit, le dix-neuf septembre
à huit heures, étant au hameau de Forzy (Marne), acte de décès de Jean
Léon Boutin, décoré de la croix de guerre, soldat au quatrième Régiment
d’Infanterie, matricule 201, né le vingt avril mil huit cent quatre
vingt-six à Tigné, canton de Vihiers (Maine-et-Loire), domicilié
en dernier lieu à, décédé à Breuil (Marne), le six septembre
courant à huit heures, tué à l’ennemi. Mort pour la
France. Fils de Jean et de Taillée Léonie,
domiciliés à Tigné, canton de Vihiers (Maine-et-Loire)
célibataire. Dressé par nous Émile Labbé, Lieutenant au
quatrième Régiment d’Infanterie, Officier de l’État civil, sur la
déclaration de Alfred Millot, sergent
major au quatrième Régiment d’Infanterie et de
Roger Truphénius, soldat au quatrième Régiment d’Infanterie ;
témoins qui ont signé avec nous, après lecture. Le 1er témoin, signé : Millot ;
Le 2e témoin signé : Truphénius ; l’officier de l’État
civil signé : Labbé. Pour expédition conforme, l’officier de l’État civil signé :
Labbé. Vu par nous Dehermann-Roy sous-intendant militaire signé :
Dehermann. Vu pour légalisation de la signature de Mr Dehermann
Roy. Paris le 12 janvier 1919, le Ministre de la guerre, par délé-
gation : le chef du Bureau des archives administratives signé : Illisible.
Mention rectificative (Loi du 18 avril 1918). Le nom pa-
tronymique de la mère du soldat
Boutin doit être orthographié Taillée et non Taillé.
Le défunt était domicilié en dernier lieu à
Tigné (Maine-et-Loire). Paris, 15 mars mil neuf cent
dix-neuf. Le ministre de la guerre, par
délégation, le chef du Bureau des archives adminis-
tratives ; signé : Illisible. Transcription opérée par nous Bouché Joseph, premier con-
seiller municipal faisant fonction de Maire, le trente-un mars mil neuf cent dix-neuf
[signature : Bouché J.] »
Mort pour la France, Jean BOUTIN est cité sur le monument aux morts de sa commune.
Monument aux morts de la commune de Tigné.
(Photos personnelles)
Dans le Journal Officiel du 9 avril 1922, Jean est décoré à titre posthume de la médaille militaire. Cette citation fût faite dans des pages spéciales du J.O., malheureusement disparues de nos jours, mais par chance son texte est retranscrit en intégralité sur la fiche matricule de Jean :
« médaille militaire
à titre posthume J.O. du 9.4.22. soldat
plein de courage et de dévouement, d’une
bravoure éprouvée ; tué le 6.9.18 à l’attaque
des lignes ennemies près de Breuil.
Croix de guerre avec étoile d’argent. »
Jean reçoit en même temps la croix de guerre avec étoile d’argent.
Médaille militaire.
(Site du Ministère des armées – Les décorations – document PDF du Major André LE BODIC)
Pour finir, le 8 novembre 1922, le corps de Jean est transféré à Cormicy, près de Reims, dans la nécropole nationale « La Maison bleue ». Il y repose dans une tombe individuelle portant le numéro 3409, sur laquelle j’espère me recueillir un jour en mémoire de mon arrière-grand-oncle, Mort pour la France, Jean Léon BOUTIN.
Notes et sources :
- (1) – plaie en séton : « Blessure faite par une arme blanche ou par une balle, quand celle-ci est entrée sous la peau et ressortie sans pénétrer dans les muscles » – définition Wiktionnaire.
Pour faciliter la lecture, j’ai choisi de ne pas développer les abréviations dans les textes retranscrits, elles sont explicitées dans les notes suivantes. - (2) – Régts = Régiments.
- (3) – Btn = Bataillon.
- (4) – Lt Colonel = Lieutenant-Colonel.
- (5) – Capne = Capitaine.
- (6) – C.M.1 = Compagnie de Mitrailleuses n°1.
- (7) – P.C. = Poste de Commandement.
- (8) – Cdt = Commandant.
- (9) – Cie = Compagnie.
- (10) – Infie = Infanterie.
- (11) – Le terme « indisponible » qualifierait un soldat non évacué, mais ne pouvant pas combattre pour cause de maladie spécifique aux tranchées, comme par exemple la maladie « le pied de tranchées » – voir article Wikipédia Le pied de tranchée
- (12) – d’après les journaux des marches et opérations des corps de troupe du 4e régiment d’infanterie (Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 4e RI – cote 26 N 577/1-5 – vues 92 et 93 sur 166).
- (13) – B.T.S. = bataillon de tirailleurs sénégalais.
- (14) – D.I.U.S. = division d’infanterie United States.
- (15) – R.I. = regiment d’infanterie.
- (16) – Lieutenant NOURRY Marie-Louis Victor Napoléon, Mort pour la France le 6 septembre 1918 près de Breuil (Marne), tué à l’ennemi. Il est né le 20 avril 1893 à Molosmes (Yonne). Selon la déclaration de décès : Site Mémoire des hommes – dossier individuel Mort pour la France, fiche de déclaration de décès du corps d’armée, cote I441485R.
- (17) – Sous-lieutenant NOAILHAT Henri Émile, Mort pour la France le 6 septembre 1918 à Romigny, dans l’ambulance 231, Secteur 7, des suites de ses blessures de guerre. Il est né le 4 octobre 1896 à Saint-Éloy-les-Mines (Puy-de-Dôme). Selon la déclaration de décès : Site Mémoire des hommes – dossier individuel Mort pour la France, fiche de déclaration de décès du corps d’armée, cote I420057R.
- (18) – en réalité, c’est le sous-lieutenant DARBLET. Suivant extrait des journaux des marches et opérations des corps de troupe du 35e bataillon de tirailleurs sénégalais. (Ministère des armées – Mémoire des Hommes – JMO – 35e BTS – cote 26 N 870/6 – vue 25 sur 67).